Descriptions des ravageurs, classées par noms Scientifiques
affectant l'espèce : ACER negundo

(Description : images)
(Anglais Français)

Maladies

  • Armillaria mellea complexe (Vahl.:Fr.) Kumm.

  • Champignon vivant dans le sol causant la pourriture des racines et du collet des arbres infectés. Le champignon produit des rhizomorphes souterrains ressemblants à des lacets brun-noir qui poussent librement dans le sol à partir des souches d'arbres en décomposition. Il peut infecter les racines d'un arbre soit via ces rhizomorphes, par pression mécanique ou action enzymatique, ou par contact direct de racines malades avec des racines saines. Le champignon colonise ensuite le système racinaire jusqu'au collet de l'arbre envahissant les tissus entre l'écorce et le bois. Il forme alors une couche mycélienne blanchâtre caractéristique. Suivant l'importance de l'infection et le nombre de racines infectées, les arbres dépérissent plus ou moins rapidement. Les jeunes arbres sont habituellement tués très rapidement. A la mort de l'arbre le champignon produit de nouveaux rhizomorphes qui envahissent le sol à partir de la souche. Le champignon détruit dabord le cambium des racines puis cause une carie de l'aubier et du bois de coeur. Le bois carié prend une coloration jaunâtre et devient spongieux, filandreux et entrecoupé de lignes noires caractéristiques. Les arbres affaiblis par d'autres maladies, des insectes ou des conditions de croissance défavorables sont plus sensibles à ce champignon. Il faut éviter de replanter d'autre arbres à la place d'un arbre qui a été tué par ce champignon car les rhyzomorphes présents dans le sol risquent de le contaminer. Le champignon produit à partir du milieu de l'été des sporophores qui se développent en grandes touffes sur les racines, les souches (les forestiers l'appellent ainsi un « souchier »), voire les troncs de feuillus et plus rarement des conifères. Ces sporophores étaient considérés comme commestibles autrefois mais on sais aujourd'hui qu'ils peuvent causer des intoxications de type gastro-intestinal.
  • Aureobasidium apocryptum (Ellis&Everh.) Herm.

  • Sur la feuille, développement de taches irrégulières de tissus morts incluant parfois les nervures suite à une période pluvieuse prolongée. Ces taches s'étendent souvent pour former de grandes plaques donnant l'impression que la feuille se dessèche. De petits points bruns apparaissent sous la feuille le long des nervures lors de la fructification du champignon. Cette maladie peut causer une chute importante et prématurée du feuillage infecté. Lors d'infections sévères, des lésions peuvent apparaître sur les jeunes rameaux qui noircissent et meurent.
  • Chondrostereum purpureum (Pers.:Fr) Pouzar.

  • Champignon dont la fructification annuelle forme une croûte circulaire avec parfois des chapeaux semi-circulaires multiples. La fructification est grisâtre avec des zones fertiles de couleur violette, pourpre ou violacée, à brun violet.
    L’impact économique de la maladie est plus grand dans le cas des arbres d’ornement ou des vergers que dans un peuplement forestier. Ce champignon est en grande partie saprophyte, mais il peut être un parasite de faiblesse de feuillus vivants. Les toxines produites par ce champignon endommagent les feuilles et chez certains hôtes, elles tuent des branches ou des arbres entiers. Ce champignon a été utilisé de façon expérimentale comme agent de contrôle biologique des rejets de souche des feuillus, sous les lignes de transport d'électricité.
  • Climacodon septentrionalis (Fr.:Fr.)

  • Champignon produisant une carie blanche dans le bois de coeur et l'aubier des arbres vivants. Il attaque habituellement la partie médiane du tronc et produit une fructification blanche sur le tronc composée de champignons vivaces en forme de demi cercle étagé émergeant d'un coussinet blanc. La face inférieure blanche est munie d'aiguillons. La maladie pénètre par des blessures sur le tronc.
  • Cristulariella moricola (Hino)

  • Champignon produisant des taches circulaires sur la feuille pouvant atteindre jusqu'à 3 cm de diamètre, mais ne dépassant habituellement pas 1 cm. Les taches sont brun pâle ou blanchâtres, avec quelquefois des cercles concentriques clairs et foncés en alternance, entourées d'une fine marge brune foncée. Elles apparaissent à partir de juillet et se développent rapidement par temps humide. Quelquefois, le centre de la tache tombe laissant un trou sur la feuille. Sous la feuille, un peu partout sur la tache, des fructifications blanchâtres, cylindriques ou coniques, se forment au bout d'un fin pédoncule. Leur nombre varie selon l'espèce infectée. En fin de saison, il peut se former de petites sclérotes noires circulaires sur le dessus des taches. Habituellement ces structures ne se forment que sur les feuilles tombées. Lorsque nombreuses, les taches peuvent provoquer la chute prématurée des feuilles infectées. Cette maladie est plus sévère sur la partie inférieure de la plante.
  • Eutypella parasitica R.W. Dav. & Loren.

  • Zone d'écorce morte entourée d'un renflement calleux. Ce chancre vivace se développe habituellement à la base d'un chicot et l'écorce morte reste attachée solidement au tronc. On peut également trouver un mycelium beige pâle sous l'écorce morte à la limite entre celle-ci et l'écorce saine, surtout dans la partie supérieure et inférieure du chancre. On trouve également au centre des vieux chancres des grappes de fructifications noires. Les jeunes arbres peuvent être tués en quelques années alors que les gros arbres survivent pendant des années. Ce chancre rend l'arbre plus fragile aux grands vents et représente un danger pour la collectivité. Il est également une porte d'entrée importante pour les champignons de carie.
    Le renflement est généralement proéminent chez l’érable à sucre, tandis qu’il est moins important chez l'érable rouge et l'érable de Norvège.
    Cycle biologique:
    Les ascospores du champignon infectent l’arbre seulement à travers le bois exposé par une blessure (branche cassée ou plaie exposant le xylème). Les hyphes colonisent en premier lieu le phloème et, par la suite, ils envahissent le phelloderme, le cambium et le xylème. Le champignon se développe d’un à deux centimètres par année. Il forme un mycélium flabelliforme blanchâtre sous l’écorce. Ce mycélium est visible aux extrémités du chancre lorsque l’écorce est soulevée. Les périthèces noirs se développent dans l’écorce morte et forment de longs cols qui émergent à la surface de l’écorce. Les ascocarpes se forment cinq à six ans après l’infection. Les ascospores sont disséminées par la pluie lorsque les températures sont modérées (12-25 °C) au cours des mois de juin, juillet et août. Le vent disperse les spores, mais rarement à plus de 100 m; ainsi, les jeunes arbres contaminés par la maladie se trouvent en groupe près de vieux arbres infectés.
  • Fomitiporia punctata (P. Karsten) Murrill

  • Carie blanche spongieuse, au tronc et aux branches - Basidiome sans chapeau, en forme de coussinet, souvent en ovale, criblé de trous d’insectes - Pores brun roux - Observable en toute saison.
  • Ganoderma applanatum (Pers.) Pat.

  • Champignon causant une carie blanche dans le bois de coeur, souvent à la base du tronc, provoquant le dépérissement rapide de la plante. Le champignon forme des carpophores ligneux gris en forme d'éventail aplati pouvant atteindre de grandes dimensions sur le tronc. Le carpophore devient brun-rougeâtre lorsqu'il se couvre de spores et est observable en toute saison. En dessous les pores sont blancs et faciles à rayer.
  • Ischnoderma resinosum (Fr.) Karst

  • Carie brune cubique, au pied et au tronc. Basidiome coriace, brun rougeâtre, velouté puis croûteux avec l’âge, avec une odeur d’anis. Pores blancs, faciles à rayer, observable en été et à l’automne.
  • Nectria cinnabarina (Tode:Fr.)

  • Sur les branches, apparition d'une zone où l'écorce est légèrement déprimée et quelques fois craquelée. Par la suite, apparition dans cette lésion de petits coussinets beiges, oranges ou rouges vif de un à deux millimètres de diamètre. La coloration varie selon l'espèce attaquée. La progression est rapide et habituellement le rameau est tué. Le champignon attaque le bois superficiel et infecte la plante à la faveur de blessures. Les fructifications oranges tournent au noir après un certain temps. Sur certaines espèces, le bois infecté prend une coloration rougeâtre ou brunâtre. La maladie se conserve sous forme de mycélium dans les tissus infectés.
  • Nectria galligena Bres. in Strass.

  • Sur le tronc et les grosses branches, apparition d'une zone déprimée, brunâtre où l'écorce se fendille. Par la suite, il y a formation de chancres profonds entourés de bourrelets cicatriciels très volumineux. Souvent, le chancre est situé à la base d'un petit rameau ou d'un chicot. Chaque année, le champignon tue le bourrelet cicatriciel et le chancre grandit produisant des cercles concentriques. Graduellement, le chancre fait le tour du rameau où il est situé et le tue. Les parties au dessus du chancre dépérissent. En saison, le champignon produit des fructifications de couleur crème, orange ou rouge sous forme de petits coussinets de 1 à 2 mm sur les parties chancrées. Ce champignon infecte la plante à la faveur de blessures et attaque le bois superficiel.
  • Phyllactinia guttata (Wallr.:Fr.)

  • Cette maladie apparaît généralement durant la deuxième moitiée de l'été, lors de périodes de jours chauds et nuits fraiches. Elle produit une matière poudreuse blanchâtre discrète sous les feuilles avec la formation de petites fructifications en forme de boules jaunes devenant oranges, puis brunes et finalement noires. A l'occasion, elle cause la distortion des pousses et la chute des feuilles gravement atteintes. Chez les espèces à feuillage persistant, elle provoque le jaunissement des feuilles la deuxième année de l'infection et une défoliation prématurée.
  • Phyllosticta minima (Berk. & M.A.Curtis)

  • Taches plus ou moins circulaires sur les feuilles. De couleur brune, bordées de pourpre, on peut y voir de minuscules fructifications noires dans la partie brune. Vers la fin de l'été, le centre brun se détache et tombe, laisant un trou dans la feuille. Cette maladie peut facilement être confondue avec la galle causée par un insecte, la cécidomyie ocelligène, qui attaque les mêmes espèces d'arbre.
  • Phyllosticta negundinis Sacc. & Speg.

  • Champignon causant des taches circulaires sur les feuilles pouvant atteindre 8 mm chacune. Le centre est jaune pâle, presque translucide, alors que le contour est brun-jaunâtre. Souvent le centre de la tache tombe laissant un trou irégulier. Des fructifications noires se forment sur le pourtour de la tache formant habituellement un cercle. Une attaque sévère donne une apparence jaunâtre à la cîme lorsqu'on la regarde de loin.
  • Phytophtora spp.

  • Plusieurs espèces de ce genre de champignons peuvent infecter le système racinaire et le collet de la plante. On peut retrouver une ou plusieurs espèces en même temps dans les tissus infectés. Le champignon survit plusieurs années dans le sol et se propage au moyen de spores mobiles dans l'eau du sol. Les sols constamment humides sont plus propices à cette maladie. Elle infecte les radicelles et cause la formation de chancres à la base des tiges sur le collet de la plante. L'écorce se détache facilement et laisse voir des tissus brun pale, spongieux et humides surtout en période pluvieuse. Sur la plante affectée, les feuilles sont petites et la croissance est réduite. Quelques fois, lors de températures élevées, la plante entière se fanne et meurt de façon subite.
  • Polyporus squamosus (Huds.) Fr.

  • Carie blanche madrée, au pied et au tronc. Basidiome charnu, beige, spatulé, à écailles brunes, muni d’un pied court. Pores anguleux, crème, observable au printemps ou au début de l’été.
  • Rhytisma acerinum (Pers.:Fr.)

  • Sur les feuilles au printemps, apparition de taches jaunes arrondies qui, par la suite, se couvrent d'une croute noire à la face supérieure des feuilles. Les taches peuvent atteindre plus de 3 cm de diamètre et sont habituellement entourées d'un hâlo jaune clair ou rouge selon l'espèce. Peut provoquer une chute prématurée des feuilles affectées.
  • Rhytisma punctatum (Pers.:Fr.)

  • Apparition sur les feuilles en été de taches jaunes arrondies qui, par la suite, se couvrent d'un groupe de petites taches noires de la grosseur d'une tête d'épingle. Peut causer une chute prématurée des feuilles affectées.
  • Tubercularia ulmea J.C. Carter

  • Maladie affectant l'écorce et le cambium. Le champignon cause la formation de chancre sur le tronc et les branches causant le dépérissement de celles-ci. La présence de branches mortes portant des feuilles séchées est souvent le premier indice de la maladie. La surface de l'écorce infectée est de couleur brun-rougeâtre tournant au brun noir lorsque celle-ci meurt et se déssèche. La maladie infecte habituelement des branches via des blessures ou des coupes mal cicatrisées.
  • Uncinula circinata Cooke & Peck

  • Couche de mycélium blanc poudreux qui se développe sur le dessus des feuilles, surtout pendant la deuxième moitié de l'été. On peut parfois en retrouver sous la feuille. Le champignon forme au début des moisissures blanches circulaires qui peuvent, si les conditions sont favorables, couvrir toute la feuille. En fin d'été, il y apparaît des petits points jaunes de la grosseur d'une tête d'épingle. Graduellement, ces fructifications tournent au noir. Le champignon hiverne sur les feuilles mortes.
  • Verticillium albo-atrum Reinke & Berthier

  • Dessèchement brutal de quelques branches de l'arbre, surtout en période chaude. Si on coupe la branche affectée, on note un brunissement caractéristique des tissus vasculaires. Le champignon infecte en premier les racines et est véhiculé par la sève ce qui lui permet d'infecter d'autres parties de la plante. Il obstrue les vaisseaux des branches infectées ce qui provoque leur flétrissement. Les champignons responsables de la flétrissure verticillienne vivent dans le sol et peuvent infecter une grande diversité d'espèces ornementales et vivrières. Les semis, les plantes herbacées et les arbres jeunes sont plus vulnérables et peuvent dépérir rapidement. La flétrissure verticillienne ne tue pas nécessairement les arbres matures, mais elle peut les affaiblir considérablement. L'infection se transmet par les semences, les boutures, les tubercules, les sols et les eaux contaminés.
    - Les premiers signes ressemblent à un stress hydrique (manque d'eau).
    - Les champignons s'introduisent dans la plante par les plaies et les fissures des jeunes racines en croissance; une fois à l'intérieur, ils sont transportés par la sève dans tout le système vasculaire; leur développement obstrue peu à peu les vaisseaux conducteurs et cause le dessèchement des feuilles.
    - Chez les plantes ligneuses (arbres, arbustes), on observe un flétrissement soudain du feuillage à l'extrémité de certaines branches, plus fréquemment celles du bas; puis les feuilles jaunissent, se dessèchent et tombent prématurément.
    - À un stade plus avancé, l'infection provoque le dessèchement puis la mort des jeunes rameaux et des branches, puis de l'arbre entier.
    - En pelant l'écorce des branches infectées, on peut voir des stries longitudinales verdâtres ou brunâtres dans l'aubier; en coupe transversale, les stries forment des cernes ou des pointillés sur les anneaux de croissance.
    - Le dépérissement complet peut se produire en quelques mois ou s'étirer sur plusieurs années. Les arbres infectés ont une croissance ralentie, leurs branches semblent dégarnies et leurs feuilles sont plus petites.
    - La flétrissure verticillienne ne tue pas nécessairement les arbres matures car ils peuvent isoler l'infection. Cependant, les jeunes semis, les plantes herbacées et les arbres jeunes sont plus vulnérables et peuvent dépérir rapidement après l'infection.

    Insectes

  • Aceria negundi (Hodg.)

  • Petit acarien produisant des petites bosses sur la feuille. Sous la feuille, le trou correspondant à la bosse se remplit d'un duvet blanc caractéristique.
  • Acronicta americana (Harr.)

  • Grosse chenille poilue blanche ou jaune pâle. Elle a la tête noire, quatre pinceaux noirs fins à l'avant du corps et un à l'arrière. Lorsqu'on la dérange, elle s'enroule en boule. Elle est présente de la mi-juillet à septembre et dévore les feuilles en solitaire.
  • Anisandrus dispar (Fabricius)

  • Coléoptères xylophage, de la famille des Curculionidae, qui fore des galeries dans le bois des branches ou du tronc de plusieurs espèces d'arbres fruitiers et d'essences forestières. L'insecte adulte est de petite taille, 1,8 à 2 mm pour le mâle et 3 à 3,5 mm pour la femelle. Le corps est de forme hémi-cylindrique. Les élytres sont de couleur foncée, brillants et ornés de stries longitudinales. Après l'accouplement, à partir d'avril-mai, les femelles creusent dans les branches des arbres des réseaux de galeries caractéristiques, comprenant une galerie de pénétration perpendiculaire à la surface de la branche, une galerie en anneau formant un cercle complet, et des galeries verticales en impasse, courtes, dans l'axe de la branche, qui servent de galeries de ponte. La ponte a lieu environ deux semaines après le début de l'attaque. Chaque femelle dépose environ 50 œufs, qui éclosent après quelques jours d'incubation. Les larves achèvent leur croissance en cinq semaines environ puis se nymphosent. Elles ne creusent pas de galeries mais se nourrissent de champignons xylophages dont les spores ont été apportées par les femelles. Après la nymphose, qui dure environ deux semaines, les adultes passent, immobiles dans les galeries, le reste de l'été puis l'automne et l'hiver, avant d'essaimer le printemps suivant. Le cycle biologique complet s'étale donc sur une année. Cette espèce attaque de nombreux arbres (espèce polyphage), mais surtout les fruitiers (pommier, poirier, abricotier, prunier, pêcher...), mais aussi diverses essences feuillues : chêne, hêtre, érable, noyer, etc. Les arbres fruitiers sont les plus sensibles, y compris des sujets en bon état. L'attaque du xylébore disparate se traduit souvent par un dessèchement brutal des arbres âgés, mais aussi par la mort de jeunes sujets. Les arbres jeunes, très vigoureux, résistent bien.
  • Anisota virginiensis Drury

  • La chenille mesure à maturité environ 5 cm. Elle est rayée de bandes longitudinales de couleur gris-brun et rouge, agrémentées de points noirs et de petites taches blanches. Elle porte de courtes épines noires surtout présentes sur le dos et deux cornes noires d’environ 5 mm de long derrière la tête. Celle-ci est de couleur jaunâtre à orangée. L'adulte est un papillon nocturne. Les ailes de la femelle sont rose violacé, mélangé avec de l'ocre-jaune, à écailles minces, et elles sont translucides. Il y a une petite tache blanche circulaire au centre des ailes antérieures. Le corps est densément jaune pubescent. Les ailes du mâle sont brun violacé avec un grand espace transparent dans le milieu. Ce papillon a une envergure de 4,2 à 6,6 cm, la femelle étant plus grande que le mâle. Les chenilles consomment le limbe entier ne laissant que la nervure principale. Lors d'infestation elles peuvent défolier complètement les arbres. Généralement, les arbres en santé ont l’habitude de bien résister et n’en meurent pas. Il peut arriver, par contre, qu’il y ait des arbres moins en santé qui vont en mourir. C’est un insecte dont le rôle est un peu celui d’un élagueur naturel, qui va faire mourir les arbres moins résistants et assainir le peuplement. On retrouve habituellement une multitude de chenilles sur les arbres affectées.
  • Anoplophora glabripennis (Motchulsky)

  • Grand coleoptère noir brillant, orné de taches blanches, pouvant atteindre 20 à 35 mm. Il a de très grandes antennes noires avec un anneau bleu-blanc à la base de chaque segment. L'adulte mange les feuilles et l'écorce des jeunes rameaux. La larve creuse des galleries sous l'écorce. Son cycle s'étend sur un ou deux ans. Les femelles pondent leurs oeufs dans des encoches circulaires ou ovales grugées sur l'écorce des branches du tronc ou des racines exposées. Les adultes émergent par un très gros trou circulaire de 9 à 11 mm de diamètre. Cet insecte n'est pas présent au Québec mais doit être surveillé de près.
  • Antheraea polyphemus (Cram.)

  • Chenille solitaire, verte, dont le corps est couvert de pustules jaunes ou orangées ayant chacune une touffe de poils raides. Il broutent le feuillage des arbres en été. L'adulte est un magnifique papillon nocturne aux ailes brunes avec une tache caractéristiques colorée au centre.
    Le polyphème d’Amérique se distingue des autres saturniides par sa coloration variant du brun pâle au brun foncé, parfois rougeâtre ou grisâtre. Chacune de ses ailes présente une petite « fenêtre », dépourvue d’écailles, appelée ocelle. Les ocelles des ailes antérieures, cerclées de jaune clair, sont plus ou moins ovales. Celles des ailes postérieures, bordées de jaune, de bleu foncé et de noir, ressemblent à de gros yeux. L’abdomen est couvert de poils bruns rouges.
    À sa sortie de l’œuf, la chenille est jaunâtre. Après quatre mues, elle atteint 8 cm, parfois plus. À cette étape, le corps de la chenille est vert fluorescent. Il présente de fines soies, une série de petites taches orangées et des lignes transverses blanches crémeuses. La tête de la chenille est brune.
    Arrivée à maturité, la chenille cesse de se nourrir et prend plusieurs heures pour tisser un cocon. Ce dernier est attaché à la plante-hôte. Dans les régions plus au sud, il peut tomber au sol. Le cocon de soie rigide, souvent entouré de feuilles mortes, est plutôt ovale et gris pale. La chrysalide passe l’hiver en état de dormance, protégée à l'intérieur du cocon. Au printemps suivant, l'adulte émergera.
    Le polyphème d’Amérique vit surtout dans les milieux boisés composés de feuillus tel le bouleau et l'érable. Il fréquente aussi les milieux plus humides où poussent le bouleau, le saule et le cornouiller. On le retrouve également en milieux urbains. La chenille se nourrit exclusivement des feuilles de la plante sur laquelle elle est née. Les adultes ne se nourrissent pas. Il n'y a qu'une génération par année.
  • Archips argyrospila (Wlk.)

  • Chenille vert pâle à tête et thorax brun-noir mesurant 2 cm à maturité. Elle enroule les feuilles en les fixant avec un fil de soie. Elle se nourrit des fleurs, des jeunes fruits et des feuilles au début du printemps. Ceci cause souvent la déformation des fruits. Les adultes sont présents en juin et juillet et pondent leurs oeufs sur les branches. Il y a une génération par an.
  • Boisea trivittata (Say)

  • Les adultes de la punaise de l'érable négondo hivernent dans des endroits secs et protégés, comme les bâtiments et les greniers, d'où ils émergent au printemps pour s'envoler vers leurs hôtes. Les femelles pondent leurs œufs sur les jeunes feuilles qui se déploient ou dans les crevasses de l'écorce. Les larves éclosent deux semaines plus tard et commencent à se nourrir en dessous des feuilles. Elles sont généralement noires, sauf pour leur abdomen de couleur rouge, qui est progressivement recouvert par des ébauches ailaires noires dont la taille augmente au fil du développement larvaire. Lorsque les feuilles viennent à maturité, les punaises les délaissent pour se nourrir des jeunes graines, plus succulentes. La punaise adulte, qui mesure environ 12 mm, est de couleur brun foncé tirant sur le noir. Le pourtour de ses ailes est teinté de rouge et son thorax est marqué de trois lignes rouges. Les adultes peuvent faire leur apparition dès le début d'août. À l'automne, les punaises de l'érable négondo se regroupent en grand nombre sur la face ensoleillée des arbres, des bâtiments et des pierres. C'est à ce moment que les adultes commencent à se chercher un lieu d'hivernation et qu'elles deviennent des nuisances en tentant de s'introduire dans les habitations.
    Les larves et les adultes occasionnent des dégâts en suçant la sève des feuilles et des samares. L'activité alimentaire cause l'apparition de petites taches sur les feuilles et leur déformation. Lors de pullulations, les dégâts sont plus apparents sur les arbres semenciers. De façon générale, la punaise est plus nuisible par ses regroupements automnaux et sa recherche de lieux d'hivernement autour des habitations que par les dommages qu'elle cause à ses hôtes.
  • Caloptilia negundella (Cham.)

  • Petite chenille jaune clair qui enroule les feuilles à l'aide d'un fil de soie. Elle squelettise ensuite la feuille de l'intérieur. Elle est active en juin.
  • Cameraria aceriella (Clem.)

  • Chenille aplatie avec chacun des segments du corps bien découpé. Elle a la tête brune et triangulaire et le corps brun-verdâtre tacheté de noir. Elle mine le dessus des feuilles de la mi-juillet à la fin août. Elle hiberne dans un cocon de soie, circulaire et aplati, à l'intérieur de la mine.
  • Campaea perlata (Gn.)

  • Chenille arpenteuse gris-brune dont le corps est parcouru d'une frange de poils sur toute sa longueur de chaque coté. L'adulte est un papillon blanc dont les ailes sont parcourues de deux lignes sinueuses brun clair. La chenille est active surtout en juillet où elle dévore le feuillage.
  • Choristoneura rosaceana (Harr.)

  • Chenille verdâtre ou brunâtre à tête noire ou brun-clair avec une bande blanche étroite transversale à l'arrière de la tête. La couleur du pronotum peut aller du noir au brun clair ou même être de la même couleur que le reste du corps selon le stade de développement de la chenille. les pattes sont de couleur brun foncé à noire. Elle se construit un abri en enroulant une feuille et s'en nourrit de l'intérieur. L'adulte est un papillon brun avec des bandes transversales plus foncées sur les ailes antérieures. La partie distale des ailes postérieures est de couleur blanche chez le mâle et jaunâtre pour la femelle.
  • Contarinia negundifolia Felt

  • Moucheron qui pond ses oeufs dans la nervure principale de la feuille, ce qui cause, dès l'éclosion des larves, la déformation du foliole qui se repli vers le haut le long de la nervure centrale pour former une galle en forme de bourse bosselée de coloration brun- rougeâtre. La galle peut couvrir près de la moitié de la longueur du foliole. Elle se forme au printemps lors de la feuillaison. On retrouve à l'intérieur une ou plusieurs larves blanchâtres.
  • Corythucha pallipes Parsh.

  • Insecte plat, presque rectangulaire, aux ailes finement dentelées. Ils attaquent le dessous des feuilles qui se couvrent de petits points noirs. Les feuilles gravement infestées sèchent et tombent.
  • Dasineura communis Felt

  • galle rouge ou verte en forme de bourse ouverte sur le dessus de la feuille, située sur les nervures principales de la feuille. Elle peut atteindre plus de deux centimètres de long sur une nervure. On retrouve à l'intérieur une larve blanchâtre ou rougeâtre au printemps.
  • Dicerca divaricata (Say)

  • Coléoptère de forme effilée aux reflets métalliques dorés très joli. On reconnaît les membres de la famille des buprestes à leur forme caractéristique de torpille et à leur tête qui s’enfonce en partie sous le prothorax, comme s’ils portaient un col roulé. Les adultes se nourrissent de feuilles et fleurs alors que les larves se nourrissent dans des galeries dans le bois. La larves est blanche, aplatie avec un thorax large. Les larves creusent le bois dans les racines, les troncs et les branches d’arbres. On les trouve dans des plantes vivantes, malades ou mortes. Les adultes émergent du bois par des trous de 5 mm de diamètre, souvent en forme de 'D'. Leur attaque peut causer la mort des branches affectées ou même de l'arbre au complet.
  • Dimorphopteryx melanognathus Roh.

  • Chenille verte avec une bande plus foncée sur les côtés et le ventre gris-vert. Vue du dessus, elle présente un aspect frangé produit par la couleur du ventre visible sur des bourrelets latéraux. Elle a également la tête brun clair avec un capuchon noir pointu sur le dessus. Enfin ,on peut voir trois petites cornes jaunes sur le premier segment derrière la tête. A maturité, elle mesure jusqu'à 18 mm. Elle s'alimente de juin à septembre en squelettisant le dessus de la feuille au début, puis en la dévorant complètement sauf les nervures principales par la suite. Cette chenille est très amorphe et ne bouge pas même si on la touche.
  • Dryocampa rubicunda rubicunda (F.)

  • Chenille à tête orangée avec le corps jaune-verdâtre rayé de 7 bandes longitudinales vert foncé. Elle est en plus ornée de deux cornes sur le mésothorax et d'une série d'épines courtes de chaque côté du corps jusqu'à l'extrémité de l'abdomen. Elle attaque généralement vers la fin juillet, début août.
  • Empoasca fabae (Harr.)

  • Petit insecte ne dépassant pas 4 mm. L'adulte est vert pâle tacheté de blanc avec des ailes blanches translucides. Les nymphes sont vert pâle sans ailes. Tout deux ont des yeux prohéminents habituellement de couleur blanche ou brun-rougeâtre pour les adultes. Ils sucent la sève des plantes et injecte une salive phytotoxique. Leurs alimentation cause un pointillage des feuilles et en cas sévère, une déformation des jeunes feuilles immatures et une réduction de la croissance de la plante. Cet insecte ne survit pas à l'hiver et doit migrer du sud chaque année. Il apparaît vers la fin mai, début juin et peut produire plusieurs générations chaque année. Les champs de luzerne sont leur lieu de prédilection pour la première ponte. Les œufs sont insérés dans le tissu des pétioles, des nervures ou de la tige. La femelle pond de trois à cinq œufs par jours durant toute sa vie, soit 30 à 60 jours. Après une dizaine de jours d’incubation, les œufs commencent à éclore. Les cicadelles passent par 5 stades larvaires avant de devenir adultes, laissant leurs exuvies (e nveloppes de mues) sur la plante. Le délai entre la ponte et l’émergence est en moyenne de 20 à 35 jours. La seconde génération migre ensuite vers d’autres cultures. Les adultes s’accouplent généralement 48 h après leur émergence et la femelle nécessite une période de préoviposition de 3 à 8 jours. Les cicadelles peuvent avoir une ou deux générations par année, parfois plus , et elles restent actives jusqu’aux premières gelées. Lorsque dérangé, l'insecte se déplace toujours latéralement de façon caractéristique.
    Les dommages les plus fréquents sont les suivants: • Les feuilles et tiges tendres sont particulièrement affectées et les dommages sont souvent exacerbés en conditions de sécheresse.
    • Enroulement du feuillage.
    Jaunissement caractéristique de la bordure du feuillage, avec une zone formant un «V» de la nervure principale vers l’extrémité des feuilles.
    Nécrose des feuilles et des bourgeons apicaux.
    Feuillage et tiges rabougris et distordus.
    • Retard de croissance et raccourcissement des entre-nœuds.
  • Graphocephala coccinea Forst. & Young

  • Cicadelle vert clair avec deux bandes orange vif sur les ailes formant un V sur le dos. Elle a également une bande noir transversale sur le devant de la tête. Elle mesure jusqu'à 8 mm à maturité. Les nymphes sont blanc crème et s'allimentent sous le feuillage. Elles sautent lorsqu'on les dérange. Leur alimentation cause des mouchetures sur le feuillage et dans les cas graves, une déformation du feuillage.
  • Halyomorpha halys (Stål)

  • La punaise marbrée est originaire d’Asie de l’Est. Elle fut introduite à la fin du 20e siècle sur la côte est des États-Unis, et découverte pour la première fois en Europe en 2007 dans la région de Zurich. Son alimentation est extrêmement variée. Son activité de suceuse s’exerce sur les arbres fruitiers, les bois d’ornement et les plantes herbacées. Les semences de résineux figurent aussi parmi ses hôtes. Elle apprécie particulièrement les fruits à noyaux et à pépins, les érables, le genre Budléia et d’autres bois d’ornement exotique, mais aussi les fabacées.
    Les larves (nymphes) présentent le plus souvent des épines à l’avant de leur bouclier et des bandes blanches voyantes au niveau des pattes. Les adultes, qui mesurent environ 15 mm, arborent parfois de petits points jaune orangé sur le bouclier et des taches noires de forme allongée sur les membranes des ailes. Ils aiment hiberner à l’intérieur de bâtiments ou dans des fentes naturelles. Au début de l’été, ils se retrouvent sur leurs plantes-hôtes et s’accouplent. Les pontes se succèdent en juin/juillet sur la face inférieure des feuilles. Les larves, et ensuite les adultes, s’adonnent à leur activité de succion au niveau des feuilles et des fruits. L’automne, les punaises aiment changer d’hôtes et élisent les bois d’ornement avant de rechercher leur lieu d’hibernation. Les feuilles infestées s’amollissent alors que sur les fruits apparaissent des colorations ou des écoulements de jus aux endroits de succion.
    Lorsqu’en automne des punaises se trouvent sur les parois des maisons ou dans des appartements, elles peuvent devenir importunes. Si on les dérange, elles répandent l’odeur désagréable qui les caractérise.
  • Hyalophora cecropia (L.)

  • Grosse chenille verte avec des épines sur le dos et des bosses orange sur les deux premiers segments. Elle broute le feuillage en solitaire de juillet à septembre. L'adulte est un magnifique papillon nocturne dont les ailes brun-grisâtres portent des motifs en croissant caractéristiques.
  • Hyphantria cunea (Drury)

  • Chenilles formant des tentes de soie sur les branches en août et septembre. On y trouve des chenilles poilues jaunes ou brunes avec des taches noires à la base de touffe de poils gris. Les chenilles squelettisent le dessus des feuilles situées à l'intérieur de la tente et agrandissent celle-ci au fur et à mesure de leur développement jusqu'à la fin de l'été. La coloration des chenilles, selon leur stade de développement, peut varier du gris au brun en passant par des teintes de jaune mais les points noirs sont toujours présents et distinctifs.
  • Lepidosaphes ulmi (souche syringa) (L.)

  • Petit insecte vivant sur l'écorce et recouvert d'une carapace en forme de virgule ou d'huitre. La carapace est brunâtre, marquée de bandes blanches dans le sens de la largeur.
  • Lithophane antennata (Walker)

  • Chenille trapue, vert pâle avec trois fine lignes blanches longitudinales. Sa tête est verte comme le reste de son corps. Elle passe par six stades larvaires et sa taille à maturité peut atteindre 40 mm. Les premiers stades larvaires enroulent quelque peu les feuilles à l’éclosion. Par la suite les chenilles dévorent le feuillage et sont souvent cachées sous une feuille. La nymphe, de couleur brune, passe l'hiver dans la litière. L'adulte apparaît au printemps avec le débourrement et pond ses oeufs un à un sur les pousses. La chenille s'attaque dabord aux bourgeons, puis aux feuilles et aux jeunes fruits qu'elle dévore d'un côté. Si le coeur est affecté le fruit tombe, sinon il reste sur l'arbre et montre des lésions liégeuses. Les chenilles sont présentes jusqu'à la fin juin.
  • Lymantria dispar (L.)

  • Chenilles noires, poilues, à tête jaune décorée de fines lignes brunes. Elles portent sur le dos deux rangées de tubercules colorés, soit six paires de tubercules de couleur bleue à l'avant suivi de cinq paires de tubercules rouges. Elles mangent le feuillage du printemps jusqu'à la fin juillet. A maturité, les chenilles mesurent de 35 à 60 mm et se métamorphosent en pupes brun foncé accrochées aux branches ou directement sur le tronc ou sur tout autre objet à proximité de l'arbre. La femelle pond ses oeufs en masse ovale compacte qu'elle recouvre de poils brun-jaunes provenant de son corps. La ponte a lieu à proximité de la pupe car la femelle ne vole pas.
  • Magicicada septendecim (L.)

  • Insecte dont le cycle vital est probablement un des plus long. La larve émerge du sol au début de juin et monte sur les troncs d'arbres où elle pupe. Les adultes, ailés, survivent environ 24 jours. Les dégâts sont causés uniquement par la méthode de ponte de la femelle qui découpe des fentes sur les jeunes rameaux pour y déposer ses oeufs. Si la ponte est importante, ces rameaux peuvent être tués ou se romprent à l'endroit de l'incision. Dès l'éclosion, la larve se laisse tomber au sol et y restera pendant 17 ans avant de refaire surface en juin. Les larves attaquent les racines où elles sucent la sève mais leurs dégâts sont considérés comme minimes. Bien que le cycle soit très long, il y a des adultes présents chaque année.
  • Obrussa ochrefasciella (Cham.)

  • Petites chenilles de couleur jaune crème minant la base des jeunes pousses au printemps. Les nouvelles feuilles de ces pousses se flétrissent et noircissent comme si elles avaient été affectées par un gel tardif. A maturité, elles mesurent environ 6 mm et se laissent tomber au sol pour y puper. Vers la fin du printemps les adules, de petits papillons aux ailes antérieures noires, émergent et vont pondre près de la base des pétioles. Les jeunes chenilles minent dabord le pétiole puis passent l'hiver en évidant un bourgeon axillaire où elles s'enferment. Il y a une seule génération par année. Cette espèce affecte tous les érables à bois dur.
  • Okanagana rimosa Say

  • Cette cigale a un cycle vital peu connu, s'étendant sur plusieurs années. Les larves émergent du sol vers la mi-juillet et grimpent aux troncs d'arbres où elles pupent. Les adultes peuvent vivre plus d'un mois et les dégâts aux arbres sont imputables seulement à l'activité de ponte de la femelle, qui découpe des fentes de ponte sur les rameaux des arbres pour y déposer ses oeufs. Ces fentes affaiblissent les jeunes rameaux, qui peuvent se rompre au vent ou tout simplement dépérir. L'éclosion se fait après environ 6 semaines et les nymphes se laissent tomber au sol dès leur éclosion et y sucent la sève sur les racines. Leurs dégâts sont toutefois considérés comme mineurs. Lors de l'émergence des larves on peut observer des trous rond de 1 à 2 cm à la surface du sol.
    Les adultes sont des insectes de grande taille (3 à 5 cm de longueur). La coloration est noire avec des petites marques orangées sur le thorax et les deux paires d’ailes sont membraneuses et posées en forme de toit sur le corps, au repos. La tête est large avec des yeux proéminents situés latéralement. Les antennes sont courtes. L’appareil buccal est de type suceur. Ils se nourrissent de la sève des arbres à partir des branches. Les larves sont brunes et leurs pattes antérieures, en forme de cuillère, sont adaptées pour creuser dans le sol. Elles perforent les racines pour en aspirer la sève.
    On la retrouve généralement dans les forêts mixte.
    Les cigales adultes se déplacent rapidement et ont une bonne capacité de vol. Bien qu’elles soient actives le jour, il est rare de pouvoir les observer. Au contraire, il est fréquent d’entendre leur chant, un long bourdonnement, lors de chaudes journées de juillet et d’août. Ce sont les mâles qui chantent afin d’attirer les femelles. Chaque espèce possède un chant caractéristique. Certaines espèces ont plus d’un type de chant, dont un spécifique pour courtiser la femelle. Les cigales produisent des sons en contractant des muscles qui font vibrer deux membranes situées dorsalement, sur les côtés de l’abdomen, près du thorax. Il s’agit de deux timbales que possèdent uniquement les mâles. Les sons sont amplifiés grâce à des sacs remplis d’air, présents dans l’abdomen, qui résonnent avec les vibrations des timbales.
  • Orgyia antiqua (L.)

  • Chenille poilue de couleur gris foncé à tête noire avec deux pinceaux de poils noirs pointant vers l'avant, à l'arrière de la tête, deux autres au milieu, un de chaque coté, et un autre au bout de l'abdomen pointant vers l'arrière. Elle a quatre à sept touffes de poils courts blancs ou jaunes sur le dos. Elle mange le feuillage au complet en juillet et août et mesure 25 mm à maturité. Les oeufs sont pondus directement sur le cocon de la femelle et y passent l'hiver. Certaines personnes peuvent développer des allergies au contact des chenilles.
  • Orgyia leucostigma (J.E.Smith)

  • Chenille poilue à tête rouge avec deux pinceaux de poils noirs pointant vers l'avant, à l'arrière de la tête et un autre au bout de l'abdomen pointant vers l'arrière. Elle a quatre touffes de poils courts blancs ou jaunes sur le dos, suivies d'une ligne noire ornée de deux points rouges vers l'arrière. Elle mange le feuillage au complet en juillet et août et mesure 35 mm à maturité. Les oeufs sont pondus dans une masse blanchâtre poilue, généralement dans les fissures de l'écorce ou autre cachette pour passer l'hiver.
  • Orthotaenia undulana (Denis & Schiffermüller)

  • Insecte polyphage se nourrissant sur plusieurs espèces de plantes. L'adulte est un petit papillon brun avec des bandes transversales gris-argentées, gris-jaunâtre et brun noir sur les ailes antérieures. La chenille est de couleur brun chocolat avec la tête et le prothorax noir. Les mandibules ainsi que la marge antérieure du prothorax sont brune pâle. Les pattes thoraciques sont brune foncé à noire. La chenille apparait en mai et se nourrit des jeunes feuilles et des bourgeons en les liant ensemble. Les dommages sont généralement peu important. Les dégâts peuvent être plus sérieux sur les fruitiers. Il n'y a qu'une génération par année.
  • Parandra brunnea brunnea (F.)

  • Coléoptère de couleur brun-rougeâtre pouvant atteindre de 10 à 20 mm à maturité. Bien qu'appartenant au groupe des longicornes cette espèce ne possède pas de longues antennes typiques à ce groupe. Par contre l'adulte possède de fortes mandibules typiques. L'adulte apparaît en juillet et peut vivre plusieurs années. Cet insecte s'attaque aussi bien aux poteaux non traités et autres structures en bois en contact avec le sol. Il peut à l'occasion attaquer des arbres sains ou affaiblis. L'insecte préfère la partie inférieure du tronc des arbres et pond habituellement ses œufs autour d'une blessure de l'écorce ou un chicot, là où le cambium a été exposé. Les larves, de couleur blanches et dodues creusent des galeries dans le bois de cœur. Leur développement peut durer plus de trois ans et les galeries s'étendre sur plus d'un mètre. Avec les années et la prolifération des galeries, le tronc peut ressembler à une passoire. Cet insecte est souvent associé avec l'introduction de champignon de carie qui vont ensuite décomposer le bois. Les arbres affectés dépérissent lentement.
  • Parthenolecanium corni (Bouché)

  • Insecte recouvert d'une carapace circulaire brun clair devenant brun foncé, qui suce la sève de la plante. On le retrouve généralement accroché au dessous des rameaux. Ils exudent un miellat sucré comme les pucerons, ce qui donne un feuillage collant et souvent noirci par la prolifération de fumagine. La croissance de la plante peut être affectée et il peut y avoir une chute de feuilles prématurée et un dépérissement des rameaux infestés. Les femelles pondent leur oeufs et les gardent sous leur carapace vers la fin du printemps, en mai. Ils éclosent vers la fin juin et les jeunes nymphes, de couleur brun-rougeâtre, migrent vers le dessous des feuilles où elles passeront l'été. En septembre, elles retournent vers les tiges où elles se fixeront pour passer l'hiver. Il y a exsudation d'un miellat sucré qui noircit le feuillage par la prolifération de fumagine et le rend collant.
    La reproduction s'effectue principalement par parthénogénèse. Les mâles sont rarement observés. Espèce très polyphage, elle se nourrit sur plus de 350 plantes hôtes réparties dans 50 familles, spécialement les arbres fruitiers. Les oeufs sont de forme ovale, de couleur blanche et mesurent 0.3 mm de long. Ils sont pondus en masse et conservés sous le bouclier (carapace) de la femelle. Les nymphes mesurent 0.4 mm de long, elle sont ovales, plat. La couleur peut varier du verdâtre au orangé ou beige. Il y a deux mues pendant la saison.
  • Periphyllus negundinis (Thos.)

  • Puceron vert pâle ou jaunâtre avec deux lignes longitudinales vertes sur le dos (surtout pour les jeunes) et les yeux rouges. Ils se nourrissent en colonie sur les pousses annuelles et le dessous des feuilles. Ils peuvent provoquer en été une chute importante de feuilles et ils sécrètent un miellat collant qui est un milleu de culture parfait pour la fumagine. Ils sont actifs en juin-juillet.
  • Phyllobius oblongus (L.)

  • Charançon brun avec le coup et la tête noire, mesurant 5 mm. Les adultes rongent le bord des feuilles et les bourgeons du printemps au milieu de l'été. Les larves, apodes, se nourissent de racines.
  • Phyllophaga spp.

  • Gros coléoptère brun de 2 à 3 cm de long, dont la larve, un gros vers blanc ou gris en forme de 'C', se retrouve sous le chaume ou dans le sol à la base des plantes ligneuses. Elle atteint jusqu'à 4 cm à maturité et on peut l'identifier avec certitude en observant les deux rangées de poils raides, parallèles, au bout de l'abdomen. Il y a plusieurs espèces au Québec. La pelouse affectée jaunit, sèche et s'arrache facilement à la main car les racines sont sectionnées par les vers. Pour les autres plantes, on remarque généralement une réduction de la croissance et un flétrissement des tiges. Les larves sont actives au printemps et à l'automne à partir de la fin août. Les adultes s'attaquent au feuillage de plusieurs espèces d'arbres ornementaux généralement en juin (certaines espèces peuvent être plus tardives). Pour différentier l'adulte avec certitude par rapport au hanneton européen, on observe le bout des pattes où les griffes terminales (tarses) ont deux dents alors que l'européen n'en a qu'une. La deuxième dent peut-être plus petite selon les espèces de phyllophaga. Le cycle vital de l'insecte se déroule sur trois ans, ou quelques fois deux, selon l'espèce.
  • Popillia japonica Newm.

  • Gros coléoptère vert avec les élytres brun-orangées. Ils se nourrissent du feuillage d'une grande variété de plantes et peuvent causer des dégâts importants. La larve blanche à tête brune, semblable à celle des hannetons, est recourbée en forme de 'C'. Elle se retrouve sous le chaume où elle mange les racines et stolons de la pelouse. Cette dernière jaunit et s'arrache facilement à la main.
    Une population de prédateurs s'installe graduellement au Québec pour réduire la population de scarabés. Voir le lien suivant: https://jardinierparesseux.com/tag/scarabee-japonais/
  • Proteoteras willingana (Kft.)

  • Petit papillon dont la larve creuse une galerie dans la pousse de l'année. Au printemps, les chenilles minent les bourgeons et par la suite, elles creusent un tunnel dans la pousse de l'année, ce qui cause une boursoufflure caractéristique. Des bouquets de feuilles séchées sont une bonne indication de leur présence. A maturité, elles se laissent tomber au sol pour puper. il y a une seule génération par an. Les jeunes chenilles apparaissent en août. Au début, elles mangent les feuilles en s'abritant sous une toile blanche et ensuite elles minent un pétiole pour atteindre un bourgeon axillaire où elles passeront l'hiver.
  • Pulvinaria innumerabilis (Rathv.)

  • Présence de masse floconneuse sur les rameaux en mai et juin et de miellat sur les feuilles qui se couvrent de fumagine. L'insecte brunâtre est caché sous une carapace circulaire convexe d'où émerge une masse floconneuse blanche qui est en fait un sac d'oeufs. Les jeunes nymphes, de couleur blanc-jaunâtre et applaties, émergent vers la fin juin et migrent sur les feuilles où elle se nourrissent jusqu'à l'automne. Elles regagnent alors les rameaux où elles se fixent. Cet insecte provoque un jaunissement des feuilles des rameaux qu'ils infestent. Il y a également exsudation de miellat collant qui peut entraîner le noircissement des feuilles par la prolifération de la fumagine.
  • Pyrrharctia isabella (J.E.Smith)

  • Grosse chenille recouverte de poils très fins non venimeux et non urticants bien que certaines personnes peuvent attraper un eczéma en la touchant. La chenille est de coloration noire à chaque extrémité avec une bande rouge/cuivrée au centre. L'adulte a une coloration jaune à orange, un grand thorax poilu et une petite tête. Les ailes ont des points noirs dispersés et le premier segment des pattes à proximité du corps est rouge-orange brillant.
    La chenille naît à l’automne et passe l’hiver sous cette forme. Au printemps, la chenille se nourrit de plantes (nombreuses graminées ou plantes à fleurs, arbustes divers) avant de se métamorphoser en imago dans une chrysalide durant l’été. La chenille, lorsqu’elle est dérangée, fait semblant d’être morte.
    On rencontre souvent cette chenille traversant le chemin à l'automne ou au printemps. C'est une chenille plutôt solitaire et les dommages sont rarement visibles.
  • Schizura concinna (J.E.Smith)

  • Chenille grégaire dévorant le feuillage de la mi-juillet à la mi-août. La chenille est de couleur foncière jaune avec le dos strié de blanc et noir et les flancs picotés de noir. Elle a une bosse rouge caractéristique sur le dos près du thorax et la tête noire devenant également rouge en vieillissant. Le dos est parcouru d'une double rangée d'épines noires de la tête au bout de l'abdomen. Il n'y a qu'une génération par année.
  • Stictocephala bisonia K. & Y.

  • Insecte vert clair avec le dos très développé et muni de deux petites cornes de chaque coté du thorax faisant penser à un buffle. Les dégâts sont causés principalement par la ponte des femelles qui découpent l'écorce des jeunes rameaux pour insérer leurs oeufs sous l'écorce de part et d'autre de la fente. Ceci peut provoquer le dessèchement du rameau ou réduire sa vigueur. Ces blessures sont également une porte d'entrée pour d'autres ravageurs; fongus, virus etc. La ponte a lieu d'août à la fin de l'automne et les oeufs éclosent le printemps suivant. Les nymphes tombent au sol pour se nourrir sur des plantes herbacées.
  • Synanthedon acerni (Clem.)

  • Papillon aux ailes transparentes ressemblant à une grosse guêpe. L'adulte est brun-noir. La femelle pond ses oeufs en juin et juillet dans les fissures de l'écorce sur le tronc. On peut dépister ce perceur en observant les trous informes sur le tronc d'où sort de la sciure. La larve creuse des galeries juste sous l'écorce dans le tissus cambial, ce qui provoque quelquefois un décollement de l'écorce. Le trou de sortie des adultes, parfaitement rond et mesurant environ 3 mm, est visible de la fin mai à la fin juillet.
  • Tremex columba (L.)

  • Gros insecte brunâtre à l'abdomen striée de jaune et de noir. Ils peuvent atteindre jusqu'à 50 mm et ressemblent à une guêpe. La femelle pond ses oeufs sur le tronc des arbres malades ou dépérissants en insérant son tube ovipositeur jusqu'à 13 mm de profondeur dans le bois. Il arrive souvent que la femelle soit incapable de le retirer et meurt en restant attachée solidement au tronc. Elle pond habituellement sur la partie inférieure du tronc. La larve blanche à tête brun clair est munie d'une épine rigide noire à l'extrémité de l'abdomen. Elle mesure jusqu'à 40 mm de long. Elle creuse des galeries dans le coeur mais n'a pas de trous pour expulser la sciure, qui s'accumule dans la galerie. Le trou de sortie des adultes est parfaitement rond et mesure 3 mm. Cette insecte est un vecteur des champignons de carie.

    Désordres nutritionnels

  • Carence de magnesium (Mg)

  • Jaunissement internervaire sur les plus vieilles feuilles du rameau. Les feuilles se recourbent vers le haut le long de la nervure centrale. Lors de carences sévères, il peut y avoir une nécrose de la marge ou des tissus entre les nervures. Les sols sablonneux sont souvent pauvres en cet élément.
  • Carrence de bore (B)

  • Mort du bourgeon apical causant un développement anormal des branches latérales pour donner l'impression d'un balai de sorcière. Les feuilles sont pâles, petites, légèrement plus épaisses et souvent difformes. La disponibilité du bore est fonction de l'état hydrique du sol. En période sèche, il est peu disponible et lors de pluies abondantes, il est facilement lessivé. Des périodes de fortes intensités lumineuses sont propices aux carences de bore. Peut être confondu avec les dommages dus à la dérive de buée d'une aspersion d'herbicide lors d'application incorrecte. Les fruits sont souvent petits et difformes. Les racines sont aussi affectées et deviennent trapues et réduites. La tige peut être creuse chez certaines espèces herbacées.
    les sols au pH inférieure à 4.5 ou supérieure à 7.0 ainsi que ceux qui sont pauvres en matière organique, sont propices pour la carence de bore.

    Autres ravageurs

  • Adustio solaris angiospermae

  • Principalement sur des arbres fortement taillés, ou récemment plantés, le soleil peut brûler l'écorce et tuer le cambium. l'écorce morte se détache par larges plaques. Habituellement, seul le coté sud du tronc ou le dessus des branches principales est affecté. Les espèces dont la jeune écorce est mince, lisse et foncée sont plus sensibles à ce problème.
    L'insolation estivale est une blessure de l'écorce exposée à la chaleur de l'été. L'écorce meurt et un chancre se développe autour de la région endommagée. La blessure ou le chancre constituent un lieu de pénétration idéal pour divers champignons nuisibles, comme ceux entraînant la pourriture, qui endommagent l'arbre, parfois de façon permanente. L'insolation hivernale est une blessure due aux changements brusques de température de l'écorce au cours des journées froides et ensoleillées d'hiver. Sur le côté de l'arbre exposé au soleil, une écorce foncée devient beaucoup plus chaude que l'air ambiant au cours de l'après-midi, puis se refroidit très rapidement au crépuscule. Ces changements de température risquent de blesser l'écorce et éventuellement d'entraîner le développement de chancres. L'insolation, aussi bien estivale qu'hivernale, tend à se produire sur le côté sud à sud-ouest du tronc, qui est exposé au chaud soleil de l'après-midi. Les arbres sont vulnérables lorsqu'ils poussent dans un endroit dégagé, lorsqu'ils sont nouvellement exposés au soleil à la suite de l'abattage d'arbres ou de la démolition de structures avoisinantes ou lorsqu'on les déplace d'une pépinière ou d'un autre endroit ombragé à un site ensoleillé.
  • Erethizon dorsatum (Linnaeus)

  • Le porc-épic est un animal arboricole plutôt nocturne. Solitaire et timide, à la démarche lente, il se promène constamment en quête de nourriture. Ils se rassemblent cependant, l’hiver, pour s’abriter ou se nourrir plutôt que pour des raisons d’ordre social. Plusieurs peuvent se réunir autour d’un aliment favori et on en a déjà retrouvé l’hiver jusqu’à une centaine au milieu de vastes amas de pierres.
    L'été, il peut s'éloigner jusqu'à 1,5km de son abri. Le jour, on le voit souvent, perché en haut d'un arbre, en train de faire la sieste. Pacifique, il n'attaque jamais ses ennemis. L'hiver, le porc-épic n'hiberne pas, il continue de chercher sa nourriture quotidiennement mais s'éloigne rarement à plus d'une centaine de mètres de son abri.
    Le porc-épic est un herbivore qui consomme à peu près toute la végétation à sa portée. Son régime alimentaire varie donc en fonction des saisons et de la générosité de la nature. Au printemps, quand la sève monte dans les arbres et avant que le feuillage apparaisse, il ronge l'écorce des érables et mange une abondance de chatons d'aunes, de trembles et de saules. En été, son régime se compose d'une grande variété d'herbes, de graminées, de fleurs, de feuilles et de branches. Il a un flair et un goût marqué pour tout ce qui est salé. En automne, avec l'ours et l'écureuil, il partage une abondance de glands et de faines que lui fournissent les chênes et les hêtres. L'hiver, la nature étant moins généreuse, il se contente de l'écorce des érables, des bouleaux et même des trembles, mais sa préférence va aux conifères dont il ronge l'écorce du haut vers le bas. Ces animaux mangent l'écorce des arbres, causant de graves dommages, habituellement dans le haut de la cime. Ces blessures attirent par la suite les insectes perceurs. La pruche de l'est et le pin blanc sont ses hôtes préférés.
  • Lichens

  • Plaques vert pâle ou grises se dévelloppant sur le tronc et les grosses branches des arbres, surtout les espèces à croissance lente.
    Au sol: formation de plaques verdâtres ressemblant à des feuilles, circulaires applaties, collées au sol.
  • Pesticide: Dicamba

  • Déformation des feuilles sur les pousses terminales et des pétioles lors de leur développement. Les dégâts se produisent surtout en juin mais les feuilles restent déformées jusqu'à la fin de la saison. Le dicamba peut être absorbé par le feuillage ou par les racines des arbres et arbustes sensibles.
    Sur les conifères on note une déformation des pousses avec souvent une chute prématurée des aiguilles de la pousse de l'année dans les cas graves.
    Ce site est une initiative de PHYTO Ressources et Claude Gélinas agr. Les dosages et renseignements qui s'y trouvent ne remplacent pas l'étiquette des produits phytosanitaires. Nous ne pouvons en aucun cas en garantir l'efficacité et la précision des informations qui s'y trouvent. La lecture de l'étiquette demeure la première chose à faire lors de l'utilisation d'un produit antiparasitaire. Les informations sont ajustées en fonction du Québec et devront être adaptées pour les autres régions.
    Cette fiche est disponible sur le serveur PHYTO Ressources
    http://www.phyto.qc.ca

    Les informations ci-incluses sont la propriété de Claude Gélinas agr. et PHYTO Ressources. Elles vous sont fournies pour votre usage personnel. Toute reproduction par quelques procédés que ce soit est interdite sans le consentement écrit de l'auteur.

    générée le : 03-05-2024